La douleur, c’est quoi ?

La douleur c'est avoir mal.

Avoir mal, c'est désagréable.

Je n'ai pas mal.

J'ai mal.

La douleur peut être plus ou moins forte.

C’est important de dire :

si j'ai mal,

si j'ai peur.

C'est important de dire si j'ai mal ou si j'ai peur.

On peut m’aider à avoir moins mal et moins peur.

Comment dire que j’ai mal ou que j’ai peur ?

Je peux parler.

Je peux montrer là où j’ai mal.

Sur moi,

ou sur une image.

Je peux utiliser mon outil de communication.

Je peux m’exprimer en signes.

Par exemple avec des signes de la LSF.

LSF veut dire Langue des Signes Française.

J'ai mal,

j'ai peur.

Comment dire combien j’ai mal ?

Le soignant peut me demander de montrer combien j’ai mal sur une réglette.

Le soignant peut me proposer une réglette avec échelle numérique.

Le soignant peut me demander de montrer combien j’ai mal sur une réglette.

Si c’est plus facile pour moi, je peux utiliser d’autres réglettes.

Par exemple, une réglette avec un triangle rouge.

Je peux aussi dire combien j’ai mal avec les réglettes SantéBD.

Avec une réglette progressive :

Je peux aussi dire combien j’ai mal avec les réglettes SantéBD.

Avec une réglette graduée :

Je peux aussi dire combien j’ai mal avec les réglettes SantéBD.

Si j’ai l’habitude d’utiliser une réglette, je la montre au soignant.

Parfois, je ne peux pas dire combien j’ai mal

Il y a d’autres façons de savoir combien j’ai mal.

Le soignant ou l’aidant va regarder, par exemple si :

je crie,
je fais des petits bruits,
je suis énervé, agité,
je suis recroquevillé,
je suis très crispé.

Le soignant ou l’aidant peut observer si j’ai moins d’envies.

Le soignant ou l’aidant note sur un papier ce qu’il voit.

Après, le soignant ou l’aidant saura combien j’ai mal.

Quand j’ai mal, je peux avoir un médicament

Des médicaments que j'avale.

Par exemple :

des comprimés,

Des médicaments que j'avale.

Par exemple :

du sirop,

Des médicaments que j'avale.

Par exemple :

des gouttes.

Une perfusion.

La perfusion sert à mettre le médicament directement dans mon sang.

Un patch.

Ce patch est un pansement transparent que je garde sur ma peau.

Je ne dois pas retirer le patch.

Pendant un soin

Le soin se passe mieux quand je suis détendu.

Je m’installe confortablement.

Sur un fauteuil,
sur un lit ou une table d'examen.

Le soin se passe mieux quand je suis détendu.

Je respire tranquillement :

j’inspire,
j’expire.

Le soin se passe mieux quand je n’ai pas peur.

Le soignant m’explique
avec des mots simples.

Une personne que je connais bien
peut rester avec moi.

Elle peut me rassurer.

Le soin se passe mieux quand je pense à autre chose.

Je peux faire une activité pendant le soin.

Par exemple :

regarder
un film,

lire
un livre,

faire
un dessin,

écouter
de la musique.

Le soin se passe mieux quand je pense à autre chose.

Je peux aussi parler avec la personne qui m’accompagne.

Le soignant peut m’aider à me détendre.

A l’hôpital, je peux avoir du MEOPA.

Je respire dans un masque et je me détends.

Le soignant peut m’aider à me détendre.

Le soignant peut me faire penser à quelque chose d’agréable.

Je peux avoir une anesthésie locale.

Avec une anesthésie locale, je ne sens plus la douleur sur ma peau.

Avec un spray anesthésiant.

Avec une piqûre anesthésiante.

On peut m’endormir complètement avec une anesthésie générale.

Quand je vais avoir une piqûre

Je peux avoir une anesthésie locale à l’endroit de la piqûre.

Avec une pommade anesthésiante.

On recouvre la pommade
avec un pansement.

Avec un patch anesthésiant.

On colle le patch
sur ma peau.

Je peux avoir une anesthésie locale à l’endroit de la piqûre.

Je mets la pommade ou le patch 2 heures avant la piqûre.